Cet essai est né d'un constat tout simple : l'omniprésence de la fellation dans la littérature française contemporaine. Le lecteur retrouve l'expression de cette pratique sexuelle dans des univers aussi différents que ceux de Georges Perec, Pascal Quignard, Michel Rio, Michel Houellebecq, Christine Angot ou Virginie Despentes. Il semblerait même qu'aujourd'hui la fellation décloisonne les genres littéraires (érotique/non érotique), tout comme elle subvertit l'ordre symbolique dominant ; étant pratiquée par un homme ou par une femme, celle-ci sape l'opposition traditionnelle entre hétérosexualité et homosexualité. Cet ouvrage confère à la fellation un statut de thème littéraire à part entière, s'insurgeant contre ceux qui voudraient la reléguer dans le ghetto d'une sous-littérature érotique, voire pornographique.
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